Amour, fanfreluches et (petites) confidences
de Lisa Cach
Editions Harlequin (Collection Red Dress Ink)
Sortie le 1er juillet 2013
352 pages
12,90 euros
Quatrième de couverture :
Si jamais je fête mes 30 ans avant d’avoir trouvé l’homme de mes rêves, ne m’appelez plus Hannah O’Dowd ! Le hic, c’est que si mes talents de costumière sont très demandés, ma cote amoureuse, elle, est au plus bas. Ce n’est pourtant pas faute d’avoir cherché Mr Perfect. J’ai cru l’avoir trouvé en la personne de Wade, le baroudeur écolo, qui m’a tout appris sur la régurgitation du hibou – vous n’imaginez pas combien le sujet est passionnant. Ensuite, il y a eu Pete, le flic, qui m’a fait acheter des bottes en caoutchouc hors de prix – un exploit, quand on sait le culte que je voue à mes stilettos. Et enfin, Tyler, l’ingénieur en informatique qui se peignait les ongles des orteils en doré – pourquoi pas, après tout ? Hélas ! inutile de vous faire un tableau : aucun de ces candidats n’a fait l’affaire…
Et me voici, à vingt-neuf ans et des poussières, en train de me demander si mon copain Scott ne serait pas un Mr Right qui s’ignore : il est drôle, il ressemble trait pour trait à Chace Crawford, et il a un boulot stable – il est dentiste. Autrement dit, l’équivalent pour moi de ce qu’est l’ogre pour le Petit Poucet. A ce propos, justement, mes amies, Cassie et Louise, disent que je fais peut-être un blocage sur son métier. Mais si vraiment Scott était mon âme sœur, il y a longtemps que je m’en serais rendue compte, non ?
L’avis de Chica :
Cela faisait un moment que je n’avais pas lu de Red Dress Ink et c’est avec beaucoup de plaisir que je me suis replongée dans cette collection avec Amour, fanfreluches et (petites) confidences.
Les personnages et l’intrigue sont les prototypes mêmes du genre, c’est vrai : une trentenaire à la recherche du grand amour, une bande d’amis soudés et célibataires pour la plupart également et une collection de rendez-vous plus rocambolesques les uns que les autres. Mais tout cela est mené avec brio par Lisa Cach et l’on ne s’ennuie pas une seconde !
L’humour qui est l’une des caractéristiques du genre est omniprésent, et l’on ne peut s’empêcher de rire du début à la fin. C’est ce côté humoristique très prononcé que j’ai beaucoup apprécié et qui rend le roman savoureux.
Notre petite Hannah ne va cesser d’enchaîner des rencontres plus pitoyables les unes que les autres mais le ton avec lequel elle les présente est irrésistible, et l’on en redemande. J’avoue avoir été déçue de devoir refermer mon livre si tôt et je pense que mes prochaines lectures du genre vont pâtir de la comparaison avec ce petit bijou de chick-lit.
Les amis d’Hannah méritent tout autant les félicitations pour leur participation à cette réussite romanesque car leur dynamisme, leur humour à eux aussi et leurs personnalités excentriques et pourtant si humaines sont de réels points forts.
Une mention spéciale aux titres des chapitres qui sont tous des matières, textiles ou vêtements clés du chapitre et ainsi de délicieux clins d’œil à la profession d’Hannah puisqu’elle est couturière. C’était un vrai plaisir de commencer les chapitres sur cette note et de chercher donc pendant la lecture en quoi ce tissu allait jouer un rôle ou devenir un symbole.
Que vous dire d’autre à part peut-être que j’ai trouvé la quatrième de couverture un peu longue et trop révélatrice de ce fait et c’est dommage. Je ne l’avais pas lue pour ma part et le plaisir, la surprise et les découvertes étaient donc complètes mais en le recopiant là pour les besoins de la chronique, je me rends compte que beaucoup de choses sont annoncées, même certains « détails ». Je reconnais qu’en chick-lit la surprise est rarement totale quant à la fin mais tout de même… Je sais que beaucoup ne lisent pas les résumés donc pour ce livre-ci, je vous conseille vivement d’en faire autant pour le savourer de la première à la dernière ligne !
Je voulais terminer en soulignant le fait que la couverture est une véritable réussite : tout à fait dans le ton du genre avec ces couleurs rafraîchissantes et joyeuses. De plus, l’on se représente facilement Hannah et ce qui nous attend grâce aux accessoires qui entourent la jeune femme. Une belle couverture à ajouter dans la bibliothèque, merci Caroline Taconet !