Aurore de sang
de Alexis Aubenque
Editions Robert Laffont
(Collection: La bête noire)
Sortie le 17 novembre 2016
368 pages
20 euros
Quatrième de couverture :
Même en Alaska, vous ne pourrez échapper aux démons du passé.
En cette fin d’été, les aurores boréales du siècle ont commencé à apparaître dans le ciel de White Forest. À deux jours du pic lumineux, et alors qu’il s’apprête à réintégrer la police, Nimrod Russell voit revenir dans sa vie Judith Gibbons, une ex-petite amie. Le mari et le fils de cette dernière ont disparu sans laisser de traces…
Dans le même temps, le corps d’un homme est retrouvé à moitié dévoré par les bêtes en pleine forêt, non loin du chalet d’un milliardaire philanthrope. La lieutenante Tracy Bradshaw est chargée de l’enquête avec Nimrod. Elle va bientôt réaliser que l’enfer n’est pas qu’un mythe biblique…
Du même auteur:
Tout le monde te haïra
L’avis de Ma’Pirate:
Quel plaisir de retrouver Alexis Aubenque.
Nous revoici avec Tracy Bradshaw et Nimrod Russell.
Encore deux enquêtes en parallèle mais là plusieurs mystères!
Tracy Bradshaw est toujours policier et son ancien coéquipier, Nimrod Russell, est encore détective privé pour quelques jours car il va réintégrer la police.
Ils enquêtent sur ce qui semblent être deux affaires différentes mais pour notre plus grand bonheur, les deux enquêtes se rejoignent et les deux coéquipiers se retrouvent de ce fait.
Nimrod enquête sur la disparition du fils de son ex, et Tracy sur la mort d’un homme retrouvé à moitié dévoré dans les bois.
Il est question de complots, de secte et de groupes écologistes.
On découvre aussi cette belle région de White Forrest en Alaska en ébullition au moment des aurores boréales.
Alexis Aubenque, une fois de plus, nous entraîne dans cet univers confus. Le rythme est dynamique grâce à une écriture fluide où les mots glissent aussi vite que les actions s’enchaînent.
On entre de plein pied dans l’histoire. Pas de tergiversation, pas comme certains qui ne nous font entrer dans leur histoire qu’au bout de trop nombreux chapitres d’introduction.
On n’est pas perdu dans les deux enquêtes qui alternent. Un chapitre à son tour pour finir par se retrouver à la fin.
Il y a aussi les passages en italique intercalés entre les chapitres. Ils évoquent l’enfance de Nimrod et ses parents. Mais c’est à la toute fin que l’on comprend le pourquoi.
Ce roman est une fois de plus original de par son contenu, son style de narration et son style d’écriture.
Et je ne parle pas de la fin qui est plus que surprenante et qui nous annonce un tome 3 des plus intéressants !!!!
J’ai passé un très agréable moment en compagnie de mes deux personnages « chouchou » et j’attends avec impatience la suite puisque Alexis Aubenque nous le promet.
Merci à Robert Laffont et La Bête Noire pour ce partenariat!