Le temps des regrets
de Mary Higgins Clark
Editions Le Livre de Poche ( Collection Thrillers)
Sortie le 3 janvier 2018
384 pages
7,60 euros
Quatrième de couverture :
Delaney Wright est au sommet de sa carrière : couvrir le procès le plus sensationnel du moment vaut à cette jeune journaliste d’être promue au JT de 18 heures ! Le cas de Betsy Grant, accusée d’avoir tué son mari, un riche médecin, fascine le public. D’autant que si nombre d’indices accusent la veuve, celle-ci est prête à tout pour prouver son innocence. Y compris à refuser la négociation de peine que lui propose son avocat.
Delaney, convaincue que Betsy n’est pas coupable, veut l’aider à tout prix. Mais, au moment où le procès commence, ses amis Alvirah et Willy Meehan lui révèlent un secret qui la bouleverse : l’identité de sa mère biologique qu’elle ignorait jusqu’alors.
Avec ses deux intrigues parallèles et ses chapitres courts qui relancent systématiquement le suspense, ce Temps des regrets se dévore. Un très bon cru. Catherine Balle, Le Parisien.
Les livres de Mary Higgins Clark
L’avis de Ma’Pirate :
Ce roman est synonyme de bon moment de lecture comme bien souvent avec Mary Higgins Clark.
L’intérêt de ce roman c’est qu’en fait il y a trois récits en parallèle.
Le premier récit, qui constitue la trame du roman, est le procès de Betsy Grant qui est accusée du meurtre de son mari. Nous allons suivre pas à pas le déroulement du procès, de la mise en accusation aux plaidoiries. Nous allons assister aux différentes dépositions des témoins de l’accusation ou de la défense et en apprendre un peu plus sur les détails de l’affaire. Nous allons vivre les tourments que subit Betsy Grant.
Ensuite, il y a Delaney, la journaliste qui suit le procès de Betsy et qui est à la recherche de sa mère biologique. Ses amis Alvirah et Willy Meehan vont l’aider à découvrir ses origines et lui révéleront la surprenante vérité.
Enfin, le troisième récit est l’enquête menée par un journaliste du Washington Post, un ami très proche de Delaney, sur un trafic de médicaments.
Évidemment dans la logique des romans de Mary Higgins Clark, les trois récits coïncident à la fin du roman pour se compléter.
Ce roman est intéressant car il nous permet de suivre un procès et d’entrer dans les détails des procédures judiciaires américaines. De plus, il évoque le problème des dépendances aux médicaments et les trafics qui en sont la conséquence. Pour finir, Mary Higgins Clark soulève ici les problèmes des traumatismes liés aux avortements clandestins et aux adoptions illégales pour les enfants abandonnés et pour les mères obligées d’abandonner leur bébé.
Le style Mary Higgins Clark est efficace comme toujours depuis tant d’années.
L’écriture est dynamique grâce aux phrases courtes, aux chapitres courts et aux nombreux dialogues.
Il y a du suspense et des rebondissements qui nous font soupçonner plusieurs personnes avant de trouver le bon coupable.
J’ai beaucoup aimé le personnage de Betsy, très attachante et si digne dans la tourmente. Le couple Alvirah et Willy est amusant et va dénouer une partie du problème avec simplicité et humour. Delaney est touchante avec son envie de vérité quel que soit le dénouement.
Les personnage secondaires participent efficacement à la mise en place de l’intrigue et du dénouement. Ils apportent chacun une pierre à l’édifice et toutes ces pierres vont logiquement construire ou reconstruire l’histoire de Betsy et de Delaney.
Un très bon roman à lire sans crainte et sans prise de risque car même si le titre semble avoir une connotation négative et triste, le roman se termine sur une note d’optimisme comme toujours dans les romans de Mary Higgins Clark.
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