#maviederêve
d’Anna Mainwaring
Editions Milan
Sortie le 7 juin 2017
228 pages
14,90 euros
Quatrième de couverture :
Jesobel Jones n’est pas le genre de filles qui font la une des magazines. Elle aime manger et mitonner de bons petits plats pour son entourage – pourquoi se priver ? Et puis les courbes, c’est sexy, non ? Jesobel veut vivre comme elle l’entend, et tant pis si elle n’a pas de petit copain. Elle n’a aucune envie de ressembler à tout le monde.À la maison, ça sent un peu le roussi, entre un père star de rock déchue, une mère ex-mannequin obsédée par l’apparence, une soeur aînée anorexique et une cadette à l’imagination débordante. Dans cette salade russe, comment trouver sa place ? Et au collège, ce n’est pas plus simple… Un jour, son legging se déchire juste avant d’entrer en cours, et cette peste de Zara l’humilie. Loin de se laisser faire, Jess rétorque avec son franc-parler habituel. La scène, filmée, fait le buzz. Jess, pourtant bonne élève, risque l’exclusion. Cerise sur le gâteau, sa mère la pousse à suivre un régime. Heureusement, pour lui redonner le sourire, Jesobel peut compter sur sa grand-mère paternelle, vieille dame indigne qui ne fume pas que des cigarettes et adore la vodka, et sur ses deux meilleures amies, Hannah et Izzie. Du moins, jusqu’à ce que les premiers émois amoureux viennent gâter leur amitié…
L’avis de Chica :
Après 16 ans 2 étés, je me suis lancée à la découverte de #maviederêve dans la même collection. Milan fait vraiment bien les choses avec ce relooking de collection anciennement Macadam et en y incorporant des titres de ce genre avec des couvertures tout aussi relookées et plus modernes. J’ai hâte de découvrir les prochains titres qu’ils nous réservent !
Ce sont des thématiques bien différentes qui sont abordées cette fois-ci. Avec Jess, ronde et amatrice de cuisine, l’auteur aborde le manque de confiance en soi et la difficulté d’assumer qui on est lorsque l’on est au collège. Cette période de notre vie où il faut entrer dans le moule pour ne pas se faire remarquer et passer une scolarité paisible ne m’avait pas manqué !! Je me suis retrouvée plus d’une fois dans les pensées et les paroles de Jesobel. Anna Mainwaring réussit à rendre à la perfection le malaise et les complexes ressentis par un collégien mal dans sa peau. C’est une triste réalité toujours autant d’actualité.
Les personnages secondaires participent activement au récit et à le rendre crédible. L’entourage de Jess fait partie de ces gens qui ne vous aident pas à admettre qui vous êtes et le corps que vous avez, ces gens qui ne font que vous lancer des piques, des remarques comme si vous n’étiez pas déjà mal à l’aise avec votre physique et que l’accepter n’était pas déjà assez difficile comme cela. Ces gens que l’on rencontre forcément à un moment ou à un autre de notre vie et qui mettent à mal notre confiance en nous. J’ai trouvé intéressant la manière dont l’auteur les fait interagir avec l’héroïne et à quel point elle montre leur impact sur elle.
La force de ce livre est clairement la manière dont Anna Mainwaring réussit à nous rendre proches de Jesobel, à ressentir ce qu’elle ressent. J’ai souffert avec elle lorsque sa mère, sa sœur ou la peste du collège s’en prennent à elle. J’ai trouvé comme elle du réconfort auprès de sa grand-mère et de ses amies. J’ai eu le cœur en émoi, brisé puis plein de confiance tout comme elle.
Ce livre n’est peut-être pas un coup de cœur, il n’en reste pas moins un excellent moment de lecture et une belle histoire qui nous apprend, même après toutes ces années, que le plus important c’est de s’entourer des bonnes personnes et avoir confiance en soi.
Merci aux éditions Milan pour ce partenariat !